a) Réaliser les observations nécessaires pour obtenir les données qui seront analysées au cours de la thèse. Une facette fondamentale de la formation d’un astrophysicien est l’obtention d’observations, leur réduction et leur analyse. Il est fortement recommandé à l'étudiant de faire ses propres observations, appuyé à tout moment par son directeur de thèse et par le groupe de travail qui contribue à cet axe de recherche. L'IAC dispose de deux observatoires aux îles Canaries, un à Tenerife et un autre à La Palma. De plus, grâce à l'adhésion de l'Espagne à l'ESO (Observatoire européen austral), les étudiants de notre programme de doctorat ont accès aux observatoires du Chili. La subvention de ces voyages et séjours est prise en charge par le projet de recherche dont dépend le doctorant.
b) Participation du doctorant à des congrès nationaux et internationaux. La participation aux conférences étudiantes est fortement recommandée pour plusieurs raisons : d’une part, c’est lors de ces conférences que sont présentées les recherches les plus récentes, y compris celles qui débutent ; C'est un forum approprié pour l'étudiant, en phase finale de sa thèse, de présenter en public et de soumettre au jugement et à la critique d'autres chercheurs les résultats et les outils utilisés dans sa recherche ; C'est une excellente occasion pour l'étudiant de rencontrer d'autres chercheurs et d'établir des contacts et d'éventuelles collaborations futures ; Et enfin, c’est le principal outil dont nous disposons pour échapper au localisme et à la tendance naturelle à supposer que la recherche effectuée chez nous est de moindre qualité ou de moindre profondeur que celle effectuée à l’étranger. La subvention de ces voyages et séjours est prise en charge par le projet de recherche dont dépend le doctorant.
c) Le séjour du doctorant dans un établissement national ou étranger. Dans des cas particuliers, notamment lorsque le directeur de thèse entretient des contacts étroits et/ou des collaborations avec des chercheurs travaillant dans des centres étrangers, il peut être intéressant de se déplacer pour une courte période, généralement inférieure à un mois, dans un autre centre de recherche. Comme dans le cas des conférences, ces voyages peuvent être un outil approprié pour que les étudiants rencontrent d’autres chercheurs et établissent des contacts et d’éventuelles collaborations futures ; d’éviter le localisme et la tendance naturelle à supposer que la recherche effectuée dans le pays est de moindre qualité ou de moindre profondeur que celle effectuée à l’étranger; pour découvrir d’autres façons de travailler ou de résoudre des problèmes. La subvention de ces voyages et séjours est prise en charge par le projet de recherche dont dépend le doctorant.
Tous les étudiants ne sont pas obligés d’effectuer ces déplacements, mais en pratique, la plupart des doctorants effectuent un ou deux des déplacements mentionnés ci-dessus au cours de la préparation de leur thèse. De toute évidence, le nombre d’heures consacrées à une activité de mobilité dépend grandement du type de déplacement et ne peut être établi de manière générale ; Toutefois, pour que l’activité de mobilité soit comptabilisée, au moins une des conditions suivantes doit être remplie :
1. Dans le cas d’observations ou de collecte de données dans de grandes installations scientifiques, l’étudiant doit participer à la collecte de données pendant au moins 1 jour/nuit d’observation.
2. Dans le cas d’une participation à des Congrès : que l’étudiant présente une communication orale ou un poster audit congrès.
3. Dans le cas de séjours dans d’autres centres, une durée minimale d’une semaine est établie. La mise en œuvre de ces activités de mobilité étant soumise à la possibilité de financement, ces activités seront toujours facultatives.
a) Déplacement par observations. L’obtention des données d’observation elles-mêmes offre le meilleur contrôle sur la mise en œuvre et l’utilisation de cette activité.
b) Déplacements pour assister à des conférences. En général, l'étudiant qui assiste à une conférence présente les résultats de ses recherches soit sous forme d'affiche, soit oralement. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de mettre en place des procédures de contrôle supplémentaires. L'étudiant lui-même a dû défendre son travail en public et répondre aux critiques, questions et suggestions d'autres chercheurs, généralement plus expérimentés. Seulement dans le cas rare où l'étudiant ne présenterait pas son travail lors du colloque, il lui sera demandé de présenter à son retour à l'IAC, sous forme d'exposé ou de conférence publique, un résumé du travail. les recherches les plus pertinentes et les plus marquantes qu’il/elle a entendues. leur présence à la conférence.
c) Déplacements en vue d’un séjour dans d’autres centres de recherche. Là encore, il n’est pas nécessaire d’établir des mécanismes pour contrôler l’utilisation.