Doctorat en Sciences de la Santé

Suivi du doctorant

L'encadrement, le suivi et l'évaluation des programmes doctoraux relèvent de la responsabilité de l'École doctorale, par l'intermédiaire du Comité des études supérieures, et du Comité académique du programme. Conformément aux arts. 14-16 du REODULL, la Commission Académique du programme sera composée d'un maximum de sept professeurs et/ou chercheurs y participant, y compris le coordinateur académique, qui agira en tant que président. Ce statut doit être détenu par un chercheur pertinent et être appuyé par la possession d'au moins deux périodes d'activité de recherche reconnues conformément aux dispositions du décret royal 1086/1989, du 28 août, sur la rémunération du personnel enseignant. Il comprendra au moins un membre de chaque axe de recherche qui compose le programme doctoral, en respectant la limite précédente. Dans le cas où il y aurait plus de sept lignes de recherche, à la fin de chaque trimestre, il y aura un renouvellement de la commission académique, intégrant comme membres de celle-ci, des professeurs et/ou des chercheurs de ces lignes qui n'avaient pas eu de représentants en le mandat précédent. En outre, des représentants d'entités extérieures au programme doctoral qui collaborent à son développement peuvent devenir membres du comité académique, dans un nombre ne dépassant pas trois. Dans tous les cas, ils doivent répondre aux exigences établies pour être directeur de thèse, lesquelles sont décrites dans la section 5.1 du présent rapport. Si nécessaire, un système rotatif de désignation des représentants par des entités externes sera mis en place.

L'adhésion au comité académique durera trois années académiques à compter de la date de nomination, à condition que les conditions d'adhésion soient maintenues. Les membres des lignes de recherche peuvent remplacer les membres désignés par eux lorsque se présente l'une des raisons prévues dans les règlements régissant l'adhésion aux organismes collégiaux. L'adhésion au comité académique peut être prolongée une fois si les membres de la ligne de recherche à laquelle le membre est rattaché le jugent approprié.

Les fonctions du comité académique seront les suivantes : a) Proposer l'admission des étudiants, b) Établir les compléments de formation qui doivent être suivis, le cas échéant, par les étudiants admis en fonction de leur profil d'accès, c) Désigner un tuteur et un directeur à chaque nouvel étudiant, d) Évaluer le plan de recherche et le document d'activité de chaque étudiant du programme dans les délais établis, e) Choisir les docteurs qui doivent délivrer les rapports sur les thèses de doctorat qui aspirent au titre de Docteur avec Mention f ) Analyser les thèses de doctorat qui sont présentées pour commencer leur processus de soutenance et émettre le rapport correspondant, g) Formuler la proposition de nomination des docteurs qui feront partie du comité de thèse, h) Vérifier chaque cours académique que les membres du Les candidats au programme de doctorat doivent répondre aux exigences établies pour être nommés directeurs de thèse.

Procédure d'attribution d'un tuteur et d'un directeur

Comme prévu par l'article 9 du REODULL, une fois admis, chaque étudiant se verra attribuer un tuteur par le Comité Académique. Le tuteur doit être docteur et satisfaire aux conditions d'encadrement des thèses de doctorat mentionnées à l'article 10 du règlement précité. La Commission Académique, après avoir entendu le doctorant, peut modifier la nomination du tuteur désigné à tout moment pendant la période d'achèvement du doctorat, à condition qu'il existe des raisons justifiées. Si vous le jugez approprié, vous pouvez demander des rapports au tuteur et au directeur de thèse.

  • Les tâches du tuteur sont : a) de revoir régulièrement, avec le directeur de thèse, le document d'activités du doctorant, b) d'approuver, avec le directeur de thèse et avant la fin de la première année, le plan de recherche préparé par le doctorant, c) signer l'engagement d'enseignement, conjointement avec le doctorant, le directeur de thèse et le vice-recteur compétent représentant l'ULL, d) remettre le rapport annuel sur l'activité du doctorant au comité académique, e) s'assurer la visibilité de l'ULL dans toutes les publications et activités de diffusion des résultats de la recherche développée par le doctorant.
  • Désignation d'un directeur de thèse : Dans le mois qui suit l'inscription, la Commission Académique désignera un directeur de thèse, qui pourra ou non coïncider avec le tuteur.
  • Les directeurs de thèse doivent satisfaire aux exigences mentionnées à la section 5.1.
  • À tout moment au cours du doctorat, le Comité académique, pour des motifs justifiés et après avoir entendu le doctorant, le tuteur et le directeur, peut modifier les nominations et autoriser l'inclusion d'un codirecteur.
  • Document d'engagement de supervision : Les fonctions de supervision des doctorants seront établies au moyen d'un engagement documentaire, signé par le vice-recteur chargé des questions de troisième cycle, le doctorant, son tuteur et son directeur ou ses codirecteurs. La convention doit être signée dans les trois premiers mois de l'affectation d'un tuteur et d'un directeur. Le document doit inclure l'acceptation inconditionnelle du doctorant et du directeur concernant les droits et devoirs respectifs prévus dans le REODULL et dans la section 5.1 du présent rapport. Il comprendra également une procédure de résolution des conflits et prendra en compte les aspects relatifs aux droits de propriété intellectuelle ou industrielle qui pourraient survenir dans le cadre du programme doctoral. Le document d'engagement, une fois signé par les participants, sera intégré au Document d'Activités du Doctorant et archivé dans son dossier. Le document d’engagement doit être conforme au modèle établi.
  • Procédure de résolution des conflits : En cas de non-respect de l'un des points figurant dans le document d'engagement ou de survenance de tout autre désaccord lié au développement du programme doctoral, l'une ou l'autre des parties peut le porter à l'attention du Comité Académique . , qui agira comme médiateur en vue de parvenir à un accord qui mettra fin au différend. Si la médiation ne permet pas de résoudre le conflit au bout de deux mois après l'information du coordinateur du programme doctoral, celui-ci sera transmis au Comité doctoral (ou à l'École doctorale lorsqu'elle sera opérationnelle), qui devra rendre une résolution en dans un délai de trois mois, après avoir entendu les parties et le coordonnateur du programme doctoral. Un recours peut être interjeté contre la décision de la Commission Doctorale (École Doctorale) devant le recteur, dans les termes prévus par la Loi 30/1992, du 26 novembre, sur le Régime Juridique des Administrations Publiques et la Procédure Administrative. Commun.

Contrôle des enregistrements d'activité et certification des données

Une fois le Document d'Engagement de Supervision signé, le Comité Académique du programme activera le Document d'Activités Personnalisées (DAP) pour l'inscription individualisée des activités réalisées par le doctorant. Il comprendra à la fois les activités de formation visées au point 4 du présent rapport, ainsi que les compléments de formation établis par le Comité Académique en fonction du profil d'accès et des recommandations du tuteur (point 3.3.1 du rapport). Chaque activité doit inclure des données d'identification (type, titre, lieu de réalisation), la source de financement le cas échéant, l'autorisation du tuteur/directeur, le but de l'activité, sa relation avec le sujet et le plan de recherche, et une fois terminée, un résumé de son contenu, sa durée en heures et sa date d'achèvement, la preuve de son achèvement, les incidents éventuels et la vérification/certification par le tuteur de son achèvement, comme réglementé par le CA propre au programme et le Comité des études supérieures ou l'École du Doctorat de l'ULL lorsqu'il est opérationnel. Annuellement, le directeur et tuteur de thèse ainsi que le CA intégreront dans ce document leurs rapports sur la réalisation des activités programmées.

Évaluation annuelle du Plan de Recherche et du Document d'Activité

Avant la fin de la première année, le doctorant préparera un plan de recherche qui comprendra au moins : a) la justification de l'étude, b) la méthodologie à utiliser et les objectifs à atteindre, c) les ressources disponibles et d) la planification du temps. . Ce plan pourra être amélioré et détaillé tout au long de votre séjour dans le programme et devra être approuvé par le tuteur et le directeur. Le comité académique du programme évaluera annuellement l'élaboration du Plan de Recherche et le document d'activités réalisées par le doctorant, ainsi que les rapports que le tuteur et le directeur doivent émettre à cet effet. Le rapport du tuteur et du directeur peut être conjoint ou indépendant. Il doit comprendre une évaluation du degré de conformité et d'utilisation des activités prévues, une évaluation générale de la performance du doctorant, l'avancement du plan de recherche prévu, les difficultés rencontrées et les solutions proposées, ainsi qu'un résumé des résultats obtenus. , y compris les publications. et les communications à des conférences, le cas échéant. A partir de la 2e année (4e année à temps partiel), une estimation motivée du temps nécessaire à la réalisation du mémoire sera incluse, ainsi que la possibilité de demander une prolongation à la fin de la 3e année (5e année à temps partiel). (à temps partiel). Dans le cas où le directeur considère que la réalisation des travaux est irréalisable, il doit le justifier de manière appropriée. Une évaluation positive sera une exigence essentielle pour continuer le programme. En cas d’évaluation négative, le comité académique émettra un rapport justifiant l’évaluation et proposant des mesures correctives appropriées pour la prochaine évaluation. En cas d'évaluation négative, le doctorant doit être réévalué dans un délai de six mois, à cet effet un nouveau Plan de Recherche doit être élaboré. En cas de nouvelle évaluation négative, le doctorant sera définitivement exclu du programme.

Prévision des séjours des doctorants dans d'autres centres.

L’un des défis prioritaires de l’ULL ces dernières années a été la promotion des collaborations avec d’autres centres de recherche et de formation postuniversitaire nationaux et internationaux. Notre situation géographique conditionne ces relations de deux manières. D’une part, l’éloignement rend plus difficile le maintien d’une interaction directe et fluide avec les centres de référence nationaux et européens et, d’autre part, il fait de nous un point stratégique d’interaction avec les pays africains et latins. Les efforts déployés ces dernières années pour renforcer ces relations se traduisent par : a) l'octroi du « Campus International d'Excellence » en 2010 par le MINECO, b) la signature d'accords de formation doctorale dans le domaine des Sciences de la Santé avec différentes universités européennes :Université d'Ulm, Allemagne; Université de Vérone, Italie ; Université d'Udine, Italie ; Université de Bari, Italie ; c) la mise en œuvre de deux projets européens qui envisagent la mobilité des chercheurs pré- et postdoctoraux : « Exploration des ressources marines pour les composés bioactifs : de la découverte à la production durable et aux applications industrielles » (MAREX, FP7-KBBE-2009-3), et « d) accords avec différentes universités et centres de recherche de pays d'Amérique latine et d'Afrique dans le domaine des sciences de la santé et de la santé publique, y compris le doctorat formation : Université des Antilles (Jamaïque) et Institut Technologique de Sonora (Mexique), Université de Santiago du Chili (2011), Université de la République Orientale d'Uruguay (2012) et Université Michoacana du Mexique (2013). ), la Plateforme Atlantique pour le contrôle et la recherche sur les maladies tropicales (PACIET) avec la participation d'autres universités et centres de recherche espagnols et Portugal, Cap-Vert, Afrique du Sud, Cameroun, Sénégal, Chili et Venezuela, (voir le document recueil des accords et collaborations joint au point 1.4 du présent rapport) et e) De nombreuses collaborations non convenues entre des chercheurs participant au programme et des chercheurs de Centres de référence nationaux et internationaux (voir section 1.4.1). Ces interactions permettent de prédire une augmentation de la mobilité des doctorants dans les années à venir.